On appelle alias une
traduction que vous définissez pour un mot que vous tapez en ligne de
commande; c'est le plus souvent un raccourci. Par exemple, si vous tapez
rm
, la machine comprendra rm -i
. Les alias qui
sont définis de façon permanente le sont dans le fichier
.zshrc
de votre compte (config conscrits). La commande
alias
permet d'avoir la liste des alias actuellement
définis.
On mesure en bauds le débit des modems. Grosso-modo, 1 baud équivaut à 1 bit par seconde. Les modems actuels peuvent monter à 57 600 bauds, mais c'est rare (il faut des lignes téléphoniques de très bonne qualité). Couramment, on fait du 28 800 bauds. Comme 8 bits font un octet (c'est-à-dire un caractère), un modem courant fait du 3 600 caractères à la seconde, soit environ 3,5 Ko.
Le cache est un espace de stockage où le navigateur garde une copie des pages récemment visitees, afin d'accélérer leur chargement lors de la consultation suivante (il suffit alors de vérifier que la page n'a pas changé plutôt que de la télécharger de nouveau).
Il y a en fait deux types de cache: d'une part un cache en mémoire vive, qui ne conserve les données que durant une session de navigation, et d'autre part un cache disque (parfois désactivé pour économiser de la place) qui est conservé d'une session à l'autre.
%
, en HTML les commentaires
sont insérés entre <!--
et -->
. Dans les
fichiers de configuration qui indiquent la taille de vos fenêtres, leur
couleur, etc, les lignes de commentaires commencent le plus souvent par
#
ou "
.C'est un espace spécial qui, placé entre une ponctuation et un mot, empêche le mot et la ponctuation d'être séparés par un retour à la ligne.
Il existe deux sortes de langages de programmation: les langages compilés et les langages interprétés. Les langages compilés fonctionnent selon le principe suivant: le programmeur écrit le code du programme, puis on passe par une étape de compilation, c'est-à-dire de traduction du code en langage machine. On dispose alors d'une part du code source du programme, que l'on peut modifier et recompiler, d'autre part d'un exécutable, illisible par un humain, mais compréhensible pour l'ordinateur.
Quand vous achetez un logiciel dans le commerce, vous achetez un exécutable produit à partir d'un code source, dont vous ne disposez pas. Vous pouvez utiliser le logiciel, le recopier, mais pas le modifier. Ce n'est pas vrai pour les logiciels libres.
C'est un sigle anglais (Frequently Asked Questions, questions fréquemment posées»), adapté en français comme «Foire Aux Questions». Comme son nom l'indique, cela désigne une liste de questions courantes à propos d'un sujet donné.
Quand vous arrivez quelque part sur Internet (un groupe de discussion, une page Web, etc), il faut commencer par lire la FAQ: dans 90% des cas, quelqu'un d'autre a déjà rencontré le même problème que vous, et la réponse existe déjà...
Fichier
définissant et personnalisant le comportement de certains programmes
(.pinerc
, .ytalkrc
...). Le rc
veut
dire run command.
Ce sont aussi les fichiers de
configuration qui définissent la taille, la couleur et l'emplacement des
fenêtres, les menus de fond d'écran, les couleurs de ls
,
etc. On détaillera ces fichiers de configuration dans le numéro 13 du
Hublot, en mars 2001.
C'est un acronyme qui veut dire
«GNU's not Unix». Le projet GNU est un projet visant à écrire un système
d'exploitation libre complet. Ses participants ont commencé par écrire
un certains nombres de logiciels et d'utilitaires permettant le
développement du système proprement dit (Hurd), dont la sortie est une
arlésienne... En attendant, ces utilitaires existent (GNU emacs,
GNUchess, gzip
, des versions de less
,
grep
, tar
, etc).
Les promoteurs du projet sont la Free Software Fundation (FSF), avec Richard Stallman à sa tête.
Les gourous sont un groupe
d'élèves ou d'anciens élèves volontaires pour installer un certain nombre
de logiciels sur les machines Unix, comme pine
,
mutt
, gnuplot
, xfig
,
ytalk
, les éditeurs de texte, les jeux, les gestionnaires de
fenêtres, des utilitaires comme less
, screen
,
ledit
...
Ils s'occupent également, en collaboration avec le SPI, de la modération des courriers collectifs. Ce sont aussi les gourous qui font la config conscrits.
General Public License. C'est une des licences de diffusion des logiciels libres, notamment Linux et les utilitaires GNU. Un logiciel couvert par cette licence peut être utilisé, recopié, modifié, redistribué (gratuitement ou non) ou inclus dans un autre, à condition que le code source du logiciel avec ses modifications éventuelles soit tenu à la disposition de tout récipiendaire, aux termes de cette même licence.
Le but de cette licence est de promouvoir le logiciel libre, en empêchant de réutiliser tout ou partie d'un logiciel sous GPL dans un logiciel qui ne le soit pas.
L'interface est ce qui permet la communication entre l'ordinateur et l'utilisateur. Avec une interface graphique, un «geste» informatique (déplacer un fichier, lancer un logiciel) correspond à un «geste» physique (faire glisser une icône, cliquer sur un bouton qui représente le logiciel).
On utilise les ressources du graphisme pour ordonner le travail, par exemple : une fenêtre pour chaque logiciel, une couleur pour ce qui est activé et une autre pour ce qui n'est pas activé, une thématique pour chaque icône, permettant de retrouver rapidement la fonction du logiciel (comme papier et crayon pour un traitement de texte, palette pour un logiciel de dessin, etc.).
C'est un environnement graphique développé pour Unix, et très ressemblant à Windows, tant par l'aspect que par les ressources qu'il consomme. Il regroupe à la fois un bureau, un certain nombre d'applications de base (courrier électronique, gestion des fichiers...) et des applications plus lourdes (traitement de textes...).
L'environnement lui-même n'est pas installé à l'École, mais
certaines des applications le sont quand même (jeux, utilitaires comme le
gestionnaire de fichiers kfm
, le générateur de fractales
kfract
, etc).
Il y a d'autres projets proposant une interface graphique agréable pour machines Unix; citons Gnome, Afterstep, WindowMaker.
Un logiciel libre est un logiciel que l'on peut copier, modifier et distribuer librement. Le modifier implique de pouvoir disposer du code source du logiciel, et pas seulement de l'exécutable. On peut revendre commercialement un logiciel libre; dans ce cas, c'est un service que l'on vend (pressage du CD-ROM, documentation, service après-vente...), et non pas le logiciel lui-même. Un logiciel libre n'est donc pas obligatoirement gratuit.
Là-dessus se greffe la notion de copyleft (par opposition à copyright): en plus d'être libre, le logiciel est sous une licence (telle que la GPL) qui garantit que les versions dérivées seront également libres. Des exemples de logiciels libres: pine, mutt, LATEX, netscape, linux, gimp, xkobo...
C'est une abréviation pour
«manuel». Les pages de man sont les pages qui documentent un programme,
ou une commande. Par exemple, pour connaître toutes les options de
ls
, tapez «man ls
». Les commandes de
déplacement, recherche, etc, sont celles de less
(voir les
exercices sur
less
).
Les pages de man sont des références, et pas des didacticiels. Elles sont donc souvent difficiles à lire, d'autant qu'elles sont en anglais. Dans les distributions francophones de Linux, un certain nombre de pages de man ont été traduites.
C'est un système électronique qui permet de connecter un ordinateur au réseau téléphonique, pour lui donner accès à l'Internet.
Est bas niveau ce qui est proche du matériel. Est haut niveau ce qui est proche de l'utilisateur.
Le noyau (kernel) est le coeur du système. C'est lui qui gère le matériel pour les besoins des applications. Il est la partie principale du système d'exploitation.
Ensemble de fonctions qui peuvent être incorporées à LATEX pour faire une tâche particulière (police spéciale, colonnes, etc...). Les packages LATEX seront expliqués dans le prochain numéro.
Se dit d'une option, d'un comportement, etc, qui est choisi tant que l'utilisateur n'a pas fait explicitement mention du voeu contraire. Ces choix ont été faits par l'administrateur (dans le cas de la config conscrits, par des gourous).
«Par défaut, le logiciel de courrier de la config conscrits est
pine
» (c'est lui qui est lancé quand on clique sur
«Courrier»). «Par défaut, la config conscrits lance une seule grande
fenêtre». «Par défaut, la fiche annuaire figure aussi dans l'annuaire
électronique».
Première définition, pour expliquer à quoi ça sert : un port est une sous-adresse, comme une boîte aux lettres dans un immeuble.
Seconde définition, technique : un port est un numéro qui définit, à l'intérieur d'une machine donnée, un point sur lequel un programme peut attendre des connexions de l'extérieur ou depuis lequel il peut en établir. La donnée du numéro IP de la machine et du port TCP constitue l'analogue d'un numéro de téléphone vers lequel ou depuis lequel on peut établir des connexions.
Contraire de libre... Le logiciel et son code source appartiennent à une société. On parle aussi de «matériel propriétaire» : les ordinateurs TotoTM n'acceptent que du matériel TotoTM (barrettes de mémoire, cartes, etc).
Dialecte commun à des machines pour permettre leur communication.
Programme servant à automatiser des tâches répétitives, généralement simple. Principales caractéristiques: le langage utilisé interprète directement le script, de manière transparente, sans avoir besoin de passer par un traducteur externe; les constructions utilisées sont généralement de haut niveau par rapport à un langage de programmation traditionnel, et collent plus avec la notion de «faire telle tâche, puis telle autre».
Le shell est
le programme qui interprète les commandes tapées au clavier. Selon le
cas, il peut exécuter le programme demandé (pine
,
ls
, date
...), demander confirmation (avant
d'effacer un fichier par exemple), corriger la syntaxe
(netscape
et pas nestcape
), afficher un message
d'erreur comme «command not found
», etc. On peut aussi
écrire des programmes (appelés scripts), dans le langage du shell, pour
créer de nouvelles commandes, automatiser des tâches, ou autres.
Un shell est lancé dans chacun des terminaux que vous ouvrez. Pour
quitter le shell, il suffit de taper ^D
, ce qui aboutit en
pratique à fermer la fenêtre, car plus aucun programme ne tourne dedans.
C'est le logiciel qui fait tourner l'ordinateur «en dessous» des applications dont se sert l'utilisateur (comme les logiciels de courrier, les traitements de texte), et en dessous de l'interface graphique. On dit aussi «OS» (operating system).
Le système d'exploitation d'Apple pour Macs s'appelle MacOS, celui d'IBM pour PC s'appelle OS/2. Le système d'exploitation de Microsoft pour PC est DOS/Windows; à l'origine il n'y avait que le DOS, qui fut complété par Windows, interface graphique désormais complètement intégrée au système d'exploitation.
Un autre type de système d'exploitation est le système Unix. Unix est en fait une famille qui comprend entre autres Solaris (Unix de la société Sun), AIX (Unix de la société Hewlett-Packard), Linux (Unix libre, disponible gratuitement, et aussi commercialisé par des sociétés comme RedHat, SuSE, Caldera, Debian...), FreeBSD, OpenBSD et NetBSD (d'autres Unix libres), Hurd (Unix libre du projet GNU).
Zone du disque dur où le système stocke automatiquement la mémoire peu utilisée, afin de garder la vraie mémoire, rapide, pour ce qui sert vraiment. Par exemple, un terminal auquel on n'a pas touché depuis longtemps est souvent vidé de la mémoire, et met quelques secondes à revenir quand on veut s'en servir.
Un programme lancé dans un terminal peut être en mode texte, auquel cas il s'affiche dans la fenêtre où il a été lancé. Pour sa mise en page, il utilise le jeu de caractères disponibles, c'est-à-dire les caractères alphanumériques et les ponctuations. Il peut être en couleurs ou en noir et blanc. Certains logiciels en mode texte peuvent s'utiliser avec la souris, possèdent des menus déroulants, etc. Ils s'utilisent cependant le plus souvent avec le clavier. Pine est un logiciel de courrier en mode texte.
Par opposition, un logiciel en mode graphique se lance dans une nouvelle fenêtre, s'utilise avec la souris, et propose divers moyens graphiques (fontes, couleurs, icônes) pour son utilisation, comme Netscape.
Uniform Resource Locator.
C'est ce que les médias appellent une «adresse Web», C'est un bout de
texte, possible à taper au clavier, qui indique comment accéder à un
document ou une autre donnée. Les plus courantes sont en
«http://
», ce qui indique le protocole (pour ce mot, voir le
numéro 9 du Hublot) à utiliser, et précisent un ordinateur à
contacter et le fichier à lui demander.
Un visualisateur d'images est un
logiciel capable d'afficher des images. Sur les stations Sun, nous
utilisons xv
. Un visualisateur d'images inclut le plus
souvent des fonctions de retouche (agrandir, convertir en un autre
format, etc.).